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"Bancassurance"

16 novembre 2009

La banque de détail offre le plus de postes à

La banque de détail offre le plus de postes à pourvoir. De bac + 2 à bac + 5, les jeunes diplômés qui seront embauchés par les organismes bancaires dans les années à venir seront appelés à travailler dans les réseaux d’agences. Les bac +2 seront affectés à des fonctions de chargés d’accueil ou de chargés de clientèle - des postes qui les mettent donc en contact direct avec le client, qu’il s’agisse de particuliers ou de professionnels. Les bac + 5 seront plus représentés, par exemple, dans des fonctions de chargés d’affaires professionnels, gestionnaires de patrimoine, etc.

Les métiers transversaux

La banque ce n’est pas seulement la gestion de comptes, de portefeuilles de particuliers et professionnels. Le secteur recrute également dans le domaine juridique, l’informatique (chefs de projets, développeurs), les ressources humaines, la comptabilité… Il y en a pour tous les goûts et tous les profils !

Pour mieux comprendre le secteur, petit récapitulatif des grands domaines d’activité.

- La banque de détail : c’est le pôle d’activité le plus connu du grand public. La plupart des activités de la banque de détail s’exercent dans une agence située au coin de la rue, mais certaines d’entre elles, comme la création de produits d’épargne ou la gestion des moyens de paiement, relèvent également du siège social.

- La banque de gros concerne toutes les opérations financières de grande envergure, qu’elles soient réalisées pour le compte propre de la banque ou pour celui d’un tiers (entreprises ou particuliers). Son développement et sa diversification sont dus à l’évolution de la demande de la clientèle et à la concurrence entre établissements.

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16 novembre 2009

Chargé de clientèle Niveau diplôme minimal

Chargé de clientèle

Niveau diplôme minimal Salaire débutant brut moyen
Bac + 2 à bac + 5
1 600 €

Bacs conseillés : STG, ES

Plus souvent dans son bureau, où il enchaîne les rendez-vous, que derrière le guichet de la banque, le chargé de clientèle gère les comptes de plusieurs centaines de clients. Il les conseille dans la gestion de leur argent et leur propose de nouveaux produits financiers susceptibles de les intéresser (assurance vie, crédit, plan d’épargne). Car c’est avant tout un commercial : il doit développer son portefeuille clients pour atteindre les objectifs de vente fixés par sa hiérarchie.

Ce métier (à ne pas confondre avec le conseiller clientèle qui officie au guichet pour les opérations courantes) comporte aussi une part non négligeable d’opérations techniques, notamment pour préparer les dossiers d’autorisation de crédit.

Dans la profession, il existe deux "spécialités" : chargé de clientèle particulier ou chargé de clientèle entreprise. Ce dernier présente un profil plus expérimenté. Il peut gérer les comptes d’artisans, de PME ou, nec plus ultra, de grandes entreprises. Enfin, le
gestionnaire de patrimoine s’apparente aussi à un chargé de clientèle. Sa spécialité : les clients les plus fortunés. Les sommes en jeu sont donc considérables. Et le gestionnaire peut être amené à conseiller ses clients sur l’achat de biens immobiliers, de pierres précieuses, d’œuvres d’art...

Ses compétences :
conseiller, vendre, gérer.

Sa formation : les banques recrutent des titulaires de
BTS banque (qui comporte deux options : marché des particuliers et marché des professionnels) ou de BTS et DUT commerciaux. Mais les diplômés à bac + 4/5 accèdent plus rapidement au poste de chargé de clientèle entreprise.

16 novembre 2009

le secteur

Selon l’AFB (Association française des banques), le taux d’embauche dans les banques en 2008 s’est élevé à 8 % contre 11 % en 2007. Au total, ce sont 35 000 personnes qui ont été recrutées dans le secteur bancaire. La cause de cette légère baisse : « la crise économique et financière qui a surtout touché la banque de financement et d’investissement ». Une baisse qui devrait se poursuivre en 2009.

Les cadres toujours plus demandés

Parmi les recrutements réalisés en 2008, la part des cadres continue à augmenter. En effet, « les emplois sont de plus en plus qualifiés », remarque l’AFB. Et en 10 ans, la part des cadres à progresser de plus de 15 points. Les principales raisons avancées : les exigences des clients toujours plus grandes et le souci d’améliorer la qualité des conseils apportés. Autre remarque : les profils recrutés sont plus variés. Les écarts se réduisent entre les profils bac +2/3 et les bac +4/5. 42,4 % des embauches concernent des bac +2/3 et 40,9 % des bac +4/5. Et un salarié sur six recruté a un niveau inférieur à bac +2, voire au bac. Toutefois, ces profils bénéficient de formation - en alternance ou continue - après l’embauche dans le but d’occuper des postes de niveau bac +2. Les banques souhaitant ainsi favoriser l’insertion professionnelle des jeunes ayant un niveau de formation initiale moindre.

La part des femmes augmente

Quant aux femmes, elles représentent 56 % des effectifs et 58 % des embauches en 2008. Et la part des femmes cadres augmente légèrement mais « régulièrement » passant ainsi de 39,2 % à 40,5 %.

Les métiers porteurs : ceux tournés vers les clients

Sur 390 000 collaborateurs, trois quart travaillent dans la banque de détail, où l’activité se poursuit malgré la crise. Dans son ensemble, les métiers sont de plus en plus tournés vers le client. Ainsi, 61,6% des embauches sont réalisées dans les métiers de force de vente (chargé de clientèle, conseiller en patrimoine, chargé d’accueil…) représentant 53% des effectifs. Pour autant, les métiers de management et de support voient leur part s’accroître. Ils représentent 19,8 % des effectifs et 16,7 % des embauches. A l’inverse, les métiers de traitement des opérations connaissent une baisse des effectifs, cependant ils totalisent 21,7 % des recrutements en 2008. Mais malgré cette légère baisse de régime qui devrait se poursuivre en 2009, le secteur bancaire reste l’un des premiers employeurs privés de France.

16 novembre 2009

Le secteur bancaire

Banque, assurance

Conséquence directe de la crise financière, les banques et les sociétés d’assurance, qui emploient environ 600 000 personnes en France, affichent des résultats en forte baisse. Malgré tout, les entreprises continuent de recruter pour assurer la relève.


Avis de tempête
La finance internationale est dans la tourmente. La crise américaine des subprimes (prêts immobiliers) a gangrené tout un pan de l’économie mondiale. Et la France ne fait pas figure d’exception. Premier employeur du privé avec plus de 390.000 salariés, le secteur de la banque se restructure et panse ses plaies. Les grands groupes (Crédit Agricole, BNP Paribas, Société Générale) affichent des résultats en baisse. Le groupe Caisse d’Épargne a annoncé des pertes de 2 milliards d’euros pour 2008 et, dans la foulée, la suppression de 3 500 postes d’ici à 2012. Sa banque d’investissement, Natixis, va réduire ses effectifs de 15 % avant la fin de l’année. Paradoxe de la situation, les établissements bancaires recrutent encore pour combler les départs en retraite des "papy-boomers". En 2008, 30.000 personnes ont été embauchées. Un nombre tout de même en baisse par rapport aux années précédentes. De leur côté, les sociétés d’assurance (Groupama, AGF, AXA, Macif, MAAF...), qui emploient plus de 200.000 salariés, ont aussi vu fondre leurs profits. Mais elles continuent de miser sur le vieillissement de la population, qui, avec les problématiques de retraite et de santé, devrait leur "assurer" de beaux jours.


Place aux commerciaux
En 2008, plus de la moitié des embauches dans ces secteurs ont concerné les métiers de force de vente. Pour vendre leurs produits et gérer un nombre toujours plus élevé de contrats et de comptes, sociétés bancaires et assureurs recherchent en priorité des profils commerciaux (notamment à bac + 2 ou bac + 3). Mais les métiers du management et de support (comptable, RH, contrôle) voient également leur part s’accroître. Avec la sophistication des produits et l’évolution des métiers, les entreprises du secteur recrutent des profils de plus en plus qualifiés, c’est-à-dire bac + 5 au minimum.


Des masters très spécialisés
Même si l'heure est à des qualifications plus élevées, les formations à bac +2 restent appréciées des recruteurs : les
BTS (brevets de technicien supérieur) et DUT (diplômes universitaires de technologie) à dominante commerciale sont une bonne porte d’entrée dans le secteur, tout comme le BTS banque ou le BTS assurance. À bac + 5, l’université offre un large choix de programmes : une centaine de masters propermettent de se spécialiser dans un métier (gestion du patrimoine, back-office pour la banque, par exemple). Quelques établissements, tels l’ENASS (École nationale d’assurances), l’ITB (Institut technique de banque) et l’ITM (Institut des techniques de marchés), proposent également des cursus spécifiques. Enfin, la banque et les assurances recrutent de plus en plus de diplômés d’écoles supérieures de commerce, d’écoles d’ingénieurs ou d’IEP (Instituts d’études politiques).

28 octobre 2009

Actualités

L'Etat va recevoir 713 millions d'euros d'intérêts des banques

[ 27/10/09  - 19H17 - AFP  ]

L'Etat va recevoir 713 millions d'euros au titre des intérêts des capitaux qu'il a apportés aux banques françaises, a affirmé mardi le secrétaire d'Etat aux PME Hervé Novelli, interrogé par un député sur l'opposition du gouvernement à une surtaxe sur les profits des banques.
"Les banques vont payer 713 millions d'euros supplémentaires à l'occasion des remboursements qui vont intervenir dans les jours qui viennent", a déclaré M. Novelli, à la suite d'une question du socialiste Dominique Baert.
Ces intérêts sont ceux versés par les banques
BNP Paribas (226 millions d'euros), Crédit Agricole (220 millions), Société Générale (185), et Crédit Mutuel (82 millions), qui ont déjà remboursé les aides reçues depuis 2008 ou sont sur le point de le faire.
Depuis l'éclatement de la crise financière, l'Etat a apporté à ces quatre banques 12,7 milliards d'euros de capitaux, plus 7,1 milliards au Groupe BPCE, qui a affirmé qu'il serait en mesure de rembourser en 2010.
La garantie apportée par l'Etat aux banques pour qu'elle puisse se financer sur les marchés lui a par ailleurs rapporté 1,4 milliard d'euros, a rappelé M. Novelli.
Et le gouvernement a fait adopter la semaine dernière un amendement destiné à faire payer aux banques le prix de leur régulation, a-t-il dit. La redevance instaurée rapportera de 100 à 150 millions d'euros.
Les banques paieront aussi pour "renforcer le dispositif de garantie des dépôts", a déclaré M. Novelli. "Le gouvernement fera des propositions (en ce sens,NDLR) d'ici à la présentation de la loi sur la régulation financière", a-t-il précisé.
Il ne faut pas "stigmatiser une branche importante de notre économie", a conclu le secrétaire d'Etat.
Le gouvernement a exigé un nouveau vote après l'adoption vendredi par l'Assemblée d'une taxe additionnelle de 10% à l'impôt sur les sociétés acquitté par les banques.
La taxe a été annulée par 81 voix contre 51 lundi.

Copyright © 2005 AFP. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) (dépêches, logo) sont protégées pas des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune des informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations."

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28 octobre 2009

Union Jack

28 octobre 2009

Classement INSEEC

28 octobre 2009

Inseec

L'Institut des hautes études économiques et commerciales (INSEEC) est une École supérieure de commerce, créée à partir du programme Grande école du Groupe INSEEC, formant aux carrières du commerce, de la gestion et plus généralement, du management. L’école s'implanta en 1975 dans la ville de Bordeaux, puis ouvrit ses portes à Paris en 1983.

L'INSEEC délivre, depuis 2006, le Grade de Master (Bac +5) visé par le Ministère de l'Éducation Nationale, auparavant reconnu comme titre de niveau I au RNCP [1]. En 2008, l'école intègre la Conférence des grandes écoles et devient membre du Chapitre des Ecoles de Management, puis en 2009, devient membre actif de la Banque commune d'épreuves (du concours sur classes préparatoires) à laquelle elle était associée depuis 2003. Par ailleurs, l'école est membre de l'UGEI, de l'EFMD et de l'AACSB.

28 octobre 2009

Liban

28 octobre 2009

Le Liban

« Celui qui reste assis est une pierre, celui qui va est un oiseau » (Proverbe libanais).

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Camilleri Eric Beyrouth (Liban) 15/06 au 31/08 promotion 2010

Diverses divergences peuvent être notées sur le plan culturel , entre le pays des cèdres et l’hexagone.

Ainsi, certains usages sont spécifiques à ce pays :

-Le mariage revêt une signification particulière au Liban, il est considéré comme un réel devoir religieux, une tradition, un passage obligé, une condition « sine qua non » pour vivre à deux. Derrière une apparente émancipation, le Liban entend garder ses traditions, le mariage en fait partie.

Les mariages inter-communautaires restent marginaux, de même que les divorces. Le mariage civil n’existe pas encore au Liban. Les couples de confessions différentes doivent se marier hors du pays. La principale destination est l’ile de Chypre. Un mariage peut y être célébré en quelques jours devant un juge dans une mairie de l’île. Au retour au Liban, le mariage est enregistré officiellement et sans problèmes.

-« le look » est très important au Liban où il définit encore plus qu’ailleurs le profil socioprofessionnel auquel son propriétaire prétend. Le Libanais aime la mode et l’élégance. Il prête également une attention toute particulière à son image à travers ses vêtements, sa voiture, le design de son portable, sa montre, etc.

-La ponctualité n'est pas une qualité libanaise. Être régulièrement en retard à ses rendez-vous est une malheureuse habitude locale. Il faut dire que dans un pays où les embouteillages sont nombreux, il est parfois difficile d’être tout à fait à l’heure. Par ailleurs, la notion orientale du temps est très différente de la conception européenne. La véritable traduction de « demain »serait davantage « dans un futur proche » que « le jour après aujourd’hui » Ainsi les affaires sont fréquemment remises au lendemain, elles finissent par se faire quand même. Ce n’est pas parce que vous avez du mal à joindre quelqu’un qu’il vous fuit, ou que votre travail commun ne se fera pas. Il faut s’armer de patiente et savoir que « inch’allah » ce que vous n’avez pas réussi aujourd’hui marchera mieux demain...

La Mosquée Hariri

-L'usage du klaxon au Liban est maladif. Les automobilistes l’utilisent à outrance, pour un rien et à toute heure. S’il est un accessoire indispensable pour les taxis services qui appellent ainsi un éventuel client, les klaxons résonnent pendant les embouteillages, quand quelqu’un fait un créneau (il prend trop de temps !), quand le feu passe au vert. On raconte avec humour que la « microseconde » au Liban est le temps qui sépare le passage du feu au vert et le premier coup de klaxon.

De plus, les libanais ont une curieuse interprétation et application du code de la route. L’usage du klaxon est totalement généralisé voire indispensable pour circuler. A défaut d’utiliser le clignotant, les chauffeurs peuvent tout à fait tendre le bras pour prévenir qu’ils tournent à gauche ou qu’ils s’arrêtent. Aussi, pour prévenir que le conducteur se prépare à effectuer un créneau, celui-ci lève sa main à travers la fenêtre en joignant les doigts, ce code permettra au véhicule de derrière de ne pas coller.

Un temps obligatoire, le port de la ceinture n’est plus de rigueur.

Pratique particulièrement dangereuse, beaucoup de personnes conduisent avec leurs enfants sur les genoux.

-Rond-point  Cola , carrefour  Chevrolet , montée « Berty, place Tabaris, carrefour Sultan Ibrahi, Intersection Abou Taleb, carrefour Cocody, pont de la Fiat, intersection Galerie Semaan, rue Commodore, quartier Yazbek... De nombreuses enseignes commerciales (pharmacies, épiceries, hôtels, garages automobiles etc..) sont aujourd’hui utilisées par la population pour designer tel ou tel carrefour, quartier ou rue de Beyrouth.

Ces dénominations non-officielles sont tellement ancrées dans la mémoire de la population que certaines sont désormais inscrites sur les panneaux de signalisation posés par la municipalité. Parmi ces enseignes certains établissements (usines Cola, garage Chevrolet, discothèque Tabaris, restaurants Sultan Ibrahim et Cocody, café Yazbek) sont fermés depuis plus de trente ans.

Une rue peut avoir plusieurs épiceries parfois l’une à coté de l’autre ou face à face. Leur rayon de chaland reste évidemment limité à quelques immeubles, voire un ilot résidentiel. Culturellement ancré dans les habitudes, ce commerce de proximité est particulièrement apprécié des libanais. Lieu de ravitaillement mais aussi de convivialité et d’échanges, les épiceries de quartier ne semblent pas trop affectées par la grande distribution. Elles ont des horaires souples et peuvent rester ouvertes tard le soir. L’épicier livre aussi à domicile.

Une rue commerçante

Par ailleurs, certains produits de consommation sont typiques du Liban

et son patrimoine gastronomique intéressant. Dans ce pays composé d'une vingtaine de communautés religieuses, la nourriture a l'art de réconcilier tout le monde .

- Boisson nationale du Liban et très répandue dans le moyen orient, l'arak est un peu le cousin de notre pastis marseillais. Fabriqué à base de vin distillé, l’arak est ensuite parfumé avec de l’anis. Il se boit très frais, dilué dans de l’eau.

C’est aussi le meilleur complément de la cuisine libanaise et de des délicieux mezzés.

-Certains cafés abritent toujours des fumeurs de narguilé (pipe à eau) et des joueurs invétérés, qui tapent la carte à longueur de journée ou méditent devant un jacquet. Ces fumeurs ressemblent à l’enfant qui tète. Le tuyau défie le temps, l’empêche de filer comme sur une autoroute, sa courbe ralentit la vie. « Encore un instant de volute, monsieur le bourreau…Encore un songe de fumée. » Max-Pol Fouchet.

Le plaisir du narguilé

Le narguilé fait partie des plaisirs de l’orient. Partagé entre amis, entre hommes ou femmes, il se savoure lentement pendant ou après un repas. Il existe plusieurs sortes de tabac, parfumé ou non dont la douceur accompagne les discussions pendant de longues heures.

-Le Haschisch libanais – herbe en arabe – est cultivé dans la plaine de la BEKAA et spécialement au nord, dans les régions reculées du HERMEL. En 1988, on répertoriait 25 000 hectares de cannabis et 9000 hectares de pavot.

Ce dernier a été introduit en 1983 au Liban. Au début des années 1990, les autorités libanaises, en collaboration avec l’armée syrienne, avaient détruit la quasi-totalité des parcelles de haschisch. On proposa alors aux paysans des cultures de substitution ; pommes de terre, tabacs ou tomates. Mais sans réel succès. La crise économique locale a incité les paysans à revenir a la culture du cannabis plus lucrative. Une campagne de destruction des plantations a été entreprise en 2002. Là encore sans réel succès. Le haschisch a fait un retour en force dans le pays en 2007, année de production record. Les autorités estiment qu’environ 7500 hectares de cannabis ont été semés en 2007, la plus grande surface depuis la fin de la guerre civile.

Les infractions à la loi sur les stupéfiants, y compris la détention de quantités minimes de drogue quelle qu’elle soit, sont passibles de lourdes peines de prisons. La surveillance à l’aéroport a été renforcée.

Le Liban est loin d’être un pays de production de cigares. Pourtant, le Libanais en est amoureux. Le pays se classe au sixième rang mondial au niveau des ventes. Accessoire à la mode, signe de richesse et de standing, fumer un cigare est tendance dans certains milieux beyrouthins.

-Enfin, les interventions chirurgicales esthétiques enregistrées au Liban sont en constante progression. Avec plus de 10 000 par an, cela représente environ 30 millions de dollars.

La clientèle étrangère représente 25 à 30% de cette activité. Au hit-parade des opérations : liposuccion et rhinoplastie, agrandissement du volume des seins et lifting. Plus de 90% des opérations sont pratiquées sur des femmes qui sont également adeptes des injections (contre les rides, volume des joues et des lèvres) et des traitements au laser. Une banque locale offre même des prêts pour financer ces opérations.

-Par ailleurs le Liban fait partie des pays où la piraterie occupe une grande place dans l’économie. Plus de 1000 câblo-opérateurs retransmettent des programme satellites sans autorisation à plus de 70% de la population ; 80% des DVD et 70 % des CD en circulation sont des copies illégales. La piraterie touche également les logiciels informatiques. Depuis 2001, le Liban a été placé sur la liste de surveillance prioritaire par l' United States Trade Representative.

La grotte aux pigeons

Pour conclure ce florilège des spécificités de ce pays voici un inventaire des comportements à privilégier et a contrario ceux à éviter.

Tout d'abord il est conseillé de :

-Apprendre quelques mots de politesse en arabe. Cela fera toujours plaisir ou pourra vous aider si vous arrivez à glisser un mot en arabe au milieu de la discussion.

-Discuter les prix avant de prendre un taxi service. Persuadés que vous êtes une proie facile, les chauffeurs vont parfois essayer de récupérer 2 ou 3 billets en plus. Ils le font très bien avec les locaux donc a fortiori avec les touristes. Négociez bien le coût du trajet avant de monter.

-Vérifier les factures des restaurants. Une erreur, délibérée ou non, a pu se glisser sur la facture.

-Avoir une tenue correcte pour visiter les lieux religieux. Il est préférable de porter des vêtements décents dans une église ou dans une mosquée.

-Demander à une personne l’autorisation de la prendre en photo. Généralement, les libanais aiment bien être pris en photo. Si vous croisez des enfants dans les ruelles des souks de Tripoli ou de Saida, ils seront ravis de poser. Par contre, certaines personnes âgées seront plus réticentes.

-Rester réservé vis-à-vis d’un inconnu au sujet de vos croyances et avis politiques.

Puis les comportements à proscrire sont les suivants :

-Photographier des sites stratégiques : casernes militaires, immeubles occupés par l’armée, barrages routiers et le port militaire de Beyrouth.

Quartier en construction

-Éviter de vous balader dans certains quartiers de Beyrouth. Bien qu’il n’y ait pas de danger réel, il est préférable d’éviter les camps palestiniens.

-Ne pas accepter des antiquités. Au cours de vos visites des sites archéologiques de Baalbek ou de Tyr, on pourra vous proposer des objets. Il est conseillé de les refuser car généralement ce sont des faux ou bien vous risquez d’avoir des problèmes avec les douanes.

-Serrer la main (pour les hommes) d’une femme voilée.

Contact Entreprise :

Fidus (Filiales de la Société Générales à Beyrouth )

Société spécialisée dans la gestion d'actifs.

Adresse : Rue des Banques,

Immeubles Sehanoui.

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